Comment pêcher à la jig ?

Les accessoires pour bien se lancer dans la pêche existent en grande variété. La jig se présente comme un des leurres qui vaut le détour pour ce qui est de cette pratique. Il est essentiel de procéder d’une manière spécifique pour faire usage au mieux du potentiel de ce leurre.

La jig, un leurre pour bien des situations

A la base, la jig est un leurre qui sert essentiellement pour la pêche en mer. Mais il dispose de qualités versatiles, ce qui en fait un réel atout également pour la pêche en eaux douces. Le jig se distingue par le fait d’être un leurre qui imite très bien l’aspect visuel d’un poisson.

En outre, ce leurre est aussi en mesure de produire des vibrations qui permettent de donner l’illusion d’un vrai appât au poisson. Il vous suffit donc de bien choisir votre canne jig pour être prêts face à bien des situations de pêche. Le poisson que vous souhaitez pêcher est l’élément à prendre en compte au mieux dans le choix du matériel.

Choisir la taille et l’aspect visuel

Un des détails qui permet de distinguer les jigs entre eux est leurs dimensions. Il est possible de trouver des modèles longs de seulement quelques centimètres, mais aussi des jigs qui sont aussi grands que des poissons. Vous devez vous décider suivant ce dont votre gibier cible se nourrit.

Pour ce qui est de l’apparence, vous avez une grande variété de choix. L’élément important à choisir ici sera certainement la couleur. Pour que votre canne jig rapporte du poisson maritime, il faut favoriser les couleurs voyantes. Dans le cas des eaux douces, ce sont les couleurs réalistes et discrètes qui vont le mieux fonctionner.

Se décider pour une canne

Le choix d’un modèle de canne jig doit se faire suivant le poisson, mais aussi votre niveau d’expérience. Celle-ci doit simplement avoir une bonne résistance, et pourra ainsi permettre de bien combattre face à certains poissons.

La légèreté est également nécessaire, et en cela, les alternatives les plus viables sont celles faites en carbone. La taille peut vraiment varier, et il est question de modèle allant de 3m à 6m. Le moulinet est généralement aux environs de 3000 à 4000, et il faut vraiment choisir au cas par cas.

Bien faire le montage de la jig

Pour que la jig puisse bien vous servir, il est requis de choisir un montage adéquat. Entre autres, il est requis de vous décider pour l’agrafe ou bien pour l’émerillon. La première solution présente l’avantage d’être simple à monter, en plus d’être légère. L’émerillon est plus intéressant si vous craignez que votre leurre ne tourne trop et cause des perruques.

En revanche, le montage doit se faire avec plus de précision, et cela est légèrement plus lourd que l’agrafe. Indépendamment du choix fait ici, votre canne jig vous sera de la meilleure aide si vous savez faire de bons nœuds. Parmi ceux qui sont essentiels à connaitre, il y a le nœud Palomar, mais les versions à utiliser sont bien plus vastes.

Quel matériel pour pêche en surfcasting ?

Séduisant de plus en plus de pêcheurs français, la pêche en surfcasting séduit de nombreux amateurs de la pêche.  Cette pêche marine se pratique depuis le bord de mer. C’est pour cela que la pêche au surfcasting exige l’utilisation de matériels spécifiques, pouvant faire face aux forces aux milieux marins. Si vous souhaitez vous lancer dans ce type de pêche, tâchez de sélectionner les matériels de pêche convenables.

Qu’est-ce que la pêche en surfcasting au juste ?

Comme on vient de l’évoquer, la pêche au surfcasting se pratique en eaux marines. Le terme anglais « surfcasting » signifie littéralement « jeter dans la vague ». Ainsi, ce genre de pêche consiste à lancer l’hameçon esché derrière les vagues, pour y attraper de beaux poissons marins. Le lancement des montages se fait depuis les bords de mer : sur les plages bien sûr, mais aussi sur les digues ou encore les rochers.  

De même, les différentes catégories de postes d’eau marine sont indiquées pour pêcher au surfcasting. Néanmoins, c’est surtout les estuaires, les fosses, les sorties de baïne qui sont les meilleurs endroits pour pratiquer ce genre de pêche.

Le surfcasting vous permet de capturer toute une variété d’espèces de poisson telles que les sparidés (les daraudes royale, les sars, les marbrés) ou bien les prédateurs (les loups de mer et les tassergals).

 Pour la majorité des surfcasters, le surfcasting est un loisir, mais certains le pratique également comme compétition. Quoi qu’il en soit, les matériels utilisés pour faire du surfcasting ne se choisissent pas au hasard. Vous devez sélectionner des outils de pêche pouvant répondre aux exigences des pêches pratiqués en milieu marin.

Les matériels adéquats pour pêcher au surfcasting

La pêche au surfcasting ne peut être faite avec n’importe quels matériels de pêche, suivez les indications ci-après pour ne pas vous tromper de choix.

Concernant d’abord la canne, optez pour une canne disposant d’une longueur de 4 m au minimum. C’est la canne idéale pour pouvoir maintenir la ligne au-dessus des vagues. De plus, choisissez une canne assez puissante (100 gr-200 gr en moyenne) pour faire face aux actions des vagues.

En ce qui concerne le moulinet, faites en sorte de choisir un modèle d’assez grande dimension (pouvant renfermer 200 à 300 m de fil). Les fils de pêche recommandée pour le surfcasting sont le nylon (monofilament) sans mémoire ou le fil fluocarbonne (PVDF).

Pour ce qui est des lests (les plombs), le surfcasting exige l’utilisation de lests assez lourds (entre 40 g à 200 g). L’idéal est d’utiliser un plomb grappin qui permet de maintenir efficacement le montage au fond de l’eau peu importe la puissance de vagues.

Vous devez aussi vous procurer un support de canne qui servira à maintenir votre canne bien droite face à la mer. Prenant la forme de pique ou de trépied, le support de canne vous permettra également de maintenir la tension de la ligne au-dessus des vagues.

Les différentes techniques de pêche au jig

Vous connaissez la pêche au jig ? C’est une technique de pêche qui nous vient tout droit du Japon. Il s’agit d’une version plus perfectionnée de la pêche à la dandine. Pour faire simple, elle consiste à se laisser aller dans le sens du courant et à animer les leurres en utilisant la canne dans le but d’attirer les carnassiers. C’est une technique efficace pour attraper tout type de poissons comme la sériole, le pagre, le maigre, etc.

Le principe de base du jigging

D’origine japonaise, le jigging est une méthode de pêche qui consiste à pêcher de façon verticaleles beaux poissonsde fond.Il se reconnaît pour sa capacité à pouvoir explorer les zones de pêche difficiles d’accès. Le but du jigging est d’installer le leurre à l’endroit où sont situés les poissons.Mais pour cela, encore faut-ilsavoir manœuvrer le bateau de façonà ce que le jig se trouve au-dessus des poissons.Et afin que cette technique réussisse, il est primordial de calculer la force des courants pour que lejig puisse aisément attraper les poissons.

Pour pêcher au jig, le principe est très simple.Il faut faire descendre un leurre métallique, à savoir le jig, dans l’eau. Ensuite, ilfaut l’animeren le faisant remonter vers la surface. Vous l’aurez compris, le jigging est une technique de pêche assez fatigante puisqu’il exige des efforts physiques, mais aussi l’utilisation de matériels adaptés.

Différentes techniques de pêche au jig

Il est bon de  souligner que le jigging peut se pratiquer de différentes façons : le slow jig, le bottomjigging, le cranckingjig et le speed jigging.

D’une part, leslow jig est connu pour être la technique la plus reposante et la plus pratique, mais qui requiert cependant d’être précis lors des animations.Le bon moment pour pêcher en slow jig, c’est la nuit. En effet, c’est la période où les carnassiers augmentent le sens de leur ligne latérale.Et en termes d’animation, il est préférable de bien caler le talon de la canne permettant ainsi de retirer le jig du fond tout en le laissant papillonner à la descente.

Quant au speed jigging, c’est la technique favorite en cas de pêche profonde. Ceci dit, elle désigne aussi la technique la moins reposante puisqu’elle demande beaucoup plus d’efforts physiques que le slow jigging. En gros, elle nécessite de faire remonter le jig fortement. L’objectif du speed jigging, c’est de laisser au fond le jig avant de fermer le pick-up.Il faut ensuite secouer la ligne et remonter la ligne à la surface.

D’autre part, le bottom jigging est une autre technique de pêche au jig qui est recommandée dans les eaux calmes sans trop de courants. Son but ?Permettre au jig de rester sur le fond tout en lui faisant des petits sauts. Pour finir, le cranckingjig est une technique assez peu connue du grand public sauf dans certains pays de l’Asie. Cette technique consiste à placer le jig au fond de l’eaupuis de le ramener rapidement